Le Taï Chi Chuan
Pour certaines personnes le Taï Chi Chuan est une pratique connue et reconnue. Pour d'autres, le terme est un plus obscur... Nous vous proposons un aperçu de cet art ancestral chinois, fondé sur les notions d'apaisement, de relâchement, et de bien-être.
Les origines du Taï Chi Chuan
D’ores et déjà, il faut savoir que le Taï Chi Chuan peut s’orthographier de différentes manières. De fait, si vous lisez « Tai Chi » ou encore « Taiji Quan » quelque part, cela est tout à fait normal !
Pour revenir aux sources de cet art martial chinois, il faut se pencher sur la période 1260 -> 1368. Le Taï Chi Chuan trouverait ses fondements à ce moment de l’Histoire. Il aurait été inventé par un moine taoïste, qui vivait alors sur le Mont Wudang au nord-ouest de la Chine.
Ce moine, un certain Zhang Sanfeng, aurait eu l’occasion d’observer un combat mettant en scène un oiseau et un serpent. La souplesse du serpent aurait eu raison des mouvements rigides et saccadés de l’oiseau…
C’est ainsi que la souplesse et le choix de certains mouvements (circulaires notamment) permirent au Taï Chi Chuan d’exister, et de prouver ses bienfaits à qui le pratiquait.
D’autres origines, factuellement vérifiables, (puisque recensées à la main dans des archives) établiraient la naissance du Taï Chi Chuan à la période du 17ème siècle (entre 1600 et 1680).
Qu'est ce que le Taï Chi CHuan et comment se pratique-t-il ?
Dans les grandes lignes (nous allons nous pencher plus loin sur les petites), le Taï Chi Chuan se veut être un Art Martial ou une pratique purement apaisante, conduisant au bien-être.
L’enjeu, en s’adonnant au Taï Chi Chuan, est de développer une force souple et dynamique (jing), en canalisant une force physique pure. Le maître mot de cette activité physique est le relâchement, que l’on appele « song » ou « song kaï ».
Grâce à ce relâchement musculaire et articulaire (conditionné par le mental), il est ainsi possible de coordonner ses mouvements de manière fluide. L’élève en Thai Chi Chuan va donc chercher à connecter chaque partie de son corps, tout en préservant une totale relaxation.
L’énergie que l’on recherche, puis que l’on va canaliser en pratiquant le Thai Chi Chuan se concentre sous le nombril. Cette énergie libérée procure une grande force, et si parfaitement maîtrisée, se doit être d’une grande précision.
Conjointement au relâchement sans cesse poursuivi en Thai Chi Chuan, le notion d’enracinement est également au cœur de la pratique. Ce sont sans surprise les pieds qui vont permettre un plein enracinement. C’est à partir des pieds de surcroît que chaque mouvement commence.
Le Taï Chi Chuan en pratique, de nos jours
La maîtrise de la respiration et de chaque geste est constamment poursuivie à travers le Taï Chi Chuan. Dans les faits, physiquement, le Taï Chi Chuan implique une décontraction musculaire intense, qui passe par de l’étirement. En douceur, en souplesse, et sans outrepasser les limites du corps. Petit à petit, si le ou la pratiquante recherche à améliorer sa souplesse, il s’agit de faire preuve de méthode, de régularité, et de concentration.
Le Taï Chi Chuan vise à harmoniser l’équilibre entre le mental et l’enveloppe physique. Les plus aguerri(e)s trouveront en cet art martial un véritable partenaire pour s’assurer bonne santé et longue vie !